à l'envers du jour
les contre-peines s'enhardissent à tromper l'aurore

au sortir des bals et trop heureux baisers
la glace en contre-danse
 


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posés sur la ligne horizon, les gros navires tracent la limite entre la mer et le ciel
ils conduisent leur course sur cette crête sans arrière
tissant chez certains des aventures perdues
depuis la nuit où la terre plate ne fut plus


 


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faire taire les maux
tous autant que soient
les piéger dans des articulés
anéantir leurs ramifiés par l'énoncé de leurs exploits

ainsi je jouis de leurs morsures
les moque, les glorifie
en les couchant en écriture, je baise mes interdits
mes maux se meurent dans mes papiers
 


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comment rester vivant quand tout accuse, ploie par devant, se retire
la circonvolution de nos maux étrangle la vitalité impatiente
et notre secret se voit confiné dans les gouvernes de la raison

 


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je suis l'être le plus lourd qui soit
à ce titre le plus fort
soulever chaque matin pareille inertie et porter tout son plomb jusqu'au soir relève d'une force assortie d'une endurance bien improbable pour le sprinter que je fus

forçat de mes jours
la nuit s'établit en grand blanc
poussant ainsi la résistance jusqu'à exténuer son être, et se devoir encore l'afficher serein avec la société alentour, sinon la perdre et finir seul

citadelle en tourment
la peste soit avec toi
au plus haut tu dresseras tes murs, le mal y poursuivra son œuvre puisque parfaitement scellée dedans

te sauveras-tu de ta glaise de fureur embaumée de vin aux aigreurs du vaincu
vas-t'en de l'inextricable besogne, ta lutte s'avère perdue
mais les chants !.
mais les arbres !.
danses encollées au substrat et personne pour en entraver les pousses
encore et encore, l'ardeur en ma geôle, la sève, je peux la sentir
folie, c'est pur acide
mais épandue !.
mais libérée !.
tout dans ce geste qui s'enfuit du peintre concentré à fournir l'inoubliable

les mots qui me disent je ne les connais pas
de quelle alchimie procéder pour en délivrer le trait
où sont ces livres où je me reconnaîtrai
j'erre aux flux l'oreille tendue à leurs dires
aux signes et écrits sur la plage
j'y retrouve les étoiles tombées des nuits
constellations perdues à mes yeux
et d'étranges formulations végétales
qu'auraient écrit des dieux
ainsi me parlaient-ils et je n'entendais pas
point de répit jusqu'à l'horizon
encore, marchons
 






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allongé tout son long
comme en mer porté
il roule sous la peau une douce électricité
les yeux dans les cieux
le dos aux anges libère ses orages

 


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aux premiers bains méditerranéens
je vais dissoudre les humeurs grises
liquider les heures pesantes
en apesanteur

porté par le salin
le corps abandonné aux flux
tangue aux clapots, désarticulé
en chorégraphies surgies de l'inconscient aqueux

il se donne aux ondes
devient corde et joue
une œuvre qu'il sera seul à connaître
en son âme résonante

 


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en moi ces courants

quand certains retiennent et forment des boules, que d'autres déchargent et font des trous, moi je charrie des torrents d'électricité, des affluents d'affolants en crues, la pression gagne : des orages ! car ces flux n'ont pas d'issue, pas de pore pour s'échapper
je gronde sous-cutané, tremble, et plose
 


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si par aventure tu épluches une cathédrale...

partant du haut de sa flèche, tu en attrapes le bout (généralement une croix en précise l'exacte position), pour d'un mouvement sec l'en détacher de l'édifice, puis tu attires délicatement à toi un large pan tout en ménageant la tension afin de n'en pas casser les fibres (la pierre est si fragile) et l'amener ainsi en un seul morceau jusqu'au sol, l'expérience recommencée pour chaque orientation, nord, ouest... jusqu'à mettre totalement la chose à nu, les branches reposant en étoile autour de son cœur à présent ouvert et respirant de lumière, tu pourras alors ressentir venu du fond de toi une présence que tu contenais sans doute (ainsi de la pièce que tu viens de délivrer), et qui pourrait t'éclairer sur le sens de ton aventure
 


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un livre qui citerait un autre livre qui en citerait un autre..
remonter à une source, cheminement initiatique

il est peu de façons d'embrasser la bibliothèque, seul
le parcours est induit
les bas de colonnes conduisent à d'autres couloirs
induisent à des liaisons heureusement imprévisibles
en passe-murailles, traverser les millions de feuilles insensibles, pour plonger dans un torrent d.illuminations comme au sortir d'un trou noir
 


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Les colonnes en roman s'élèvent jusqu'à la voûte d'extraordinaire dimension où l'écho seul permet de forger une représentation spatiale de l'énormité de la salle. Au bas des piliers (ceux-là auraient plu à Baudelaire), on peut passer sans voir dans des bénitiers une eau d'une limpidité inouïe, comme figée, avant la frappe de la goutte et ses ondes révélatrices. Ici ou là, nous frôlons sans déranger des drapés recouvrant, j'imagine, les pieds de quelques saints. Mais ce sont surtout les cierges innombrables qui fascinent et font respect, des forêts, à perte de vue, traversées parfois de larges tuyaux comme échappés d'un orgue, mais faits de pierre également, car partout, en tites ou mites, tout n'est que concrétions calcaires en ces grottes de Castellane, dans les Pouyes, Italie.
 


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comment peut-on dire, écrire ou chanter ce que nous n'avons pas pleinement atteint
naturellement, une pudeur bienveillante jette un voile sur les plus ultimes découvertes de notre vie d'Homme
au royaume de l'imposture, les emblèmes de nos sociétés pérorent à notre crédulité des fables très bon marché
heureusement le sacré ne se commet

 


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contre

j'y suis dans le débord et l'insupportable
tous les murs m'y suis cogné
avancer
contre courant, contre tout
bien tard pour laisser aller
aller dans le sens du vent
l'époque toute contraire

petit soldat fatigué
la résistance pour salut
tout roulé comme la pierre
trop poli pour oser
porter haute voix
le souffle gardé pour l'avant
pas de veine aurifère
pas de croix, pas de soc
affaibli de quêtes chimériques
il s'émousse
renforcé eût été acquérir ces convictions
qui font les contemporains
non les contemplatifs

que forces épuisées
à sauver l'innocence primitive !

 


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Sur une place en Italie, j'ai croisé un couple d'anges. Toutes en pleins et déliés, leurs voix se déployaient en brassés à l'élégance folle. La beauté éclipsait tout alentour. Ils semblaient seuls de par le monde. J'arrêtais de chercher la caméra cachée qui aurait révélé la comédie, pour jouir pleinement de cette grâce livrée par les dieux. Une fois dépassés, j'emballais soigneusement cette apparition, puis me portais mentalement à l'arrière de mes pas, pour me retrouver à nouveau devant la scène. Ainsi j'allais en spectateur complice poursuivre la pièce, jouir encore de leur portée d'être, à côté de quoi tout homme relève du seul paraître. Car ils ne jouaient pas à la vie mais la jouaient, elle, provocante de sublime, celle à laquelle je m'étais défendu tôt de croire, tant le risque était grand de me retrouver un jour pétrifié devant ce qui aurait pu mais ne fut pas.
 


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face au soleil les humeurs sèchent et j'avance dans l'éblouissement toutes paupières orangées peuplées de ces variétés obstinées

bientôt je ferai corps avec l'écume les vagues salant mon torse de fines écailles blanches qu'il sera bon de prendre sur ta langue

le sexe libre comme l'algue, et le crâne délicieusement grillé, mes terminaisons s'infinissent en ramures océanes et le rire s'assourdit aux galipettes sous-marines

oh la vague ne joue plus
elle me soulève, et dans un élan irrésistible projette une clavicule qui craque sur le sable

tu as trop joui en enfant
à présent tu contempleras
les yeux en pleurs de ta joie

 


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il avance, avance
comme pour se libérer de trop d'épaisseur
se débarbouiller de l'enflé, des couches de limons anciennes
il croit les vents et l'éloignement feront œuvre pour enfanter l'homme neuf

sinon qu'il n'a plus de jambes et se sait s'illusionner
et ses rêves, ses portées, se doivent de l'éblouir plus et encore
ses étoiles en feux, mais ses yeux ne perçoivent que vagues lueurs
alors ce sera aux super nova, aux galaxies..
mais c'en est trop et le cœur lâche - trou noir
jamais il n'aura pleinement été là

 


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le temps passe à peaufiner l'art de passer le temps dans le moindre inconfort mental et matériel, tenir, jusqu'à trouver le dessein de cette vie imaginée par un autre

l'enfant
n'attendant plus ces nourritures qui font grandir le vivant, n'avait-il condamné ce prochain adulte à l'errance jusqu'à l'âge qui ne puit plus donner la vie

ce sentiment de perdre le sol, les pieds, par trop de gène et maladresse, se libèrent de leur attache terrestre, mon corps s'évanouit, et l'on me traverse sans plus me bousculer, dissout
ils ne me voient

 


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Le continent A pourtant soumis à la vitesse universelle ne l'entend pas.
Les machines se ruent comme ailleurs, seulement leurs hôtes en sont comme échappés. Ils habitent des régions temporelles bien difficiles à rejoindre lorsque, à la recherche d'une empathie, nous en tentons l'approche. Les trous noirs du temps qu'ils occupent sont pareils aux objets de l'espace, et notre entendement en ces matières peu fréquentées pareillement réduit à des supposés.
Avec virtuosité ils accèdent pourtant à nos fréquences (et encore, par jeu, ou ennui de nous voir ainsi). Mais nous, non. Trop risqué que de s'abîmer.

 


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Les Nourritures terrestres : « La nécessité de l'option me fût toujours intolérable ; choisir m'apparaissait non tant élire que refuser ce que je n'élisais pas », me confiait Gide. Combien mes premières lectures pesèrent sur mes désorientations : découvrir d'improbables équilibres que les éléments formulent sur des millénaires à force de catastrophes et d'abrasions lentes, œuvre à jamais accomplie, pour que rocs, sables ou eaux, façonnent des planètes enchantées et forcent nos imaginaires...

Se polir, à coups d'inquiétude et courants marins.

 


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à la recherche de miroirs, tant notre propre nature s'efface, se numérise, se retrouver dans les dessins laissés par les flux - eaux et vents

ou encore les coller en symétries, et plier le paysage en portraits

sinon tout balancer au sol, et livrer les facettes démembrées à mes plus secrets désirs

 


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asphyxités

ce sont lieux où la parole s'est absentée
terrains vagues obstrués
murs muets comme murées nos libertés
sans plus de palissades ni de placards sauvages
plus de terres ouvertes aux aventures
nos caniveaux ne drainent plus de bateaux
et les pensées s'isolent

sans aire, des craquements dans l'étau

 


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qu'as tu vu de si effrayant en plongeant au dedans ton intime
ce bruissement n'est pas du vide
mais ces résonances infinies te vertigent
coincé entre les deux miroirs la stridence du larsen
il y a danger d'y rester
tu t'échappes remontes à la surface
pour suffoquer alors avec les autres
chacun prostré dans son radeau

de tout ce temps tous ces voyages
qu'as-tu vu plus effrayant que la mort

 


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seule la parole rugue vole haut
il n'est plus temps pour les odes
avec nos cisailles, trancher les foies ! les boues de roses !
hacher les molles !
pourfendre le vent !

au fond du fourreau
l'âme acérée se terre
sa charpente vacille puis se couche
sous les crocs, mille carcasses orphelines
l'époque toujours vainc


 


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combien de "moi" ai-je été ?
nous ne somme êtres vieillissants mais compilés
notre matière est la strate

ce présent n'est plus, ou n'a jamais été
avant même d'exister, conjugué au passé
fragment temporel empilé
mémoire vite écrasée sous les couches
trop occupés à penser le venir
à prévenir les heurts
et ménager ce souffle jusqu'au dernier


 


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tombé dans un trou dont nul ne ressort
il s'épuise sur des murailles insensibles, retombe à la surface, ses rêves courent et virent
pour lui resté hagard dans la prison de sa raison

d'ennui ou d'inquiétude il ne dort plus
d'insomnies en insomnies
de nuits blanches blanchies au jour
il hallucine
reviennent alors ses réves
mais éveillé il en profite pour s'échapper


 


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il a beau faire, aucune de ces ombres qui l'entourent ne le remarque
pourtant, mais sans déranger, il remue doucement, fait de petits signes, mais visiblement ça ne se voit

de trop, il gronde grosse colère, brandit son je son moi, tape, rouge, gesticule...

un visage se soulève
et ce regard le fait être

stupeur !
qu'était donc ce jeu
où la figure obscène fait règle !

et sa fureur monstre de le consumer
pour l'éternité


 


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est-ce une dépression, extinction
mon espace déjà chétif n'a de cesse de rétrécir
c'est dans ma tête, autour de moi
tout craque de partout
ours polaire qui voit ses pattes s'enfoncer dans l'eau


 


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mon mouvement est celui du forçat
le fouet pour un ralentissement, à l'arrêt..
je suis mû par une énergie d'autodestruction


 


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trop d'années d'épreuves m'ont affaibli
renforcé eut été acquérir des certitudes


 


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j'ai cherché un plan plus vaste, dimension cachée entre les pages des livres..
ce qu'on nous donne à bouffer est dégueulasse

j'ai de la peine et ne suis consolable


 


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Satisfaisant aux désirs d'un commanditaire, le graphiste met en branle une imagerie collective, qu'il convertit en signes, et grave à destination d'un public qu'il imagine (espérant là quelques heureuses coïncidences…).
Artiste du signe multiplié, il est aux mouvements des sociétés, dans les modes et les révolutions.
Il a sa griffe pour révéler ou attiser.

Manipulations plus que créations,
conformités commanditées,
caricatures en surenchère…
à la rue criarde, plus personne ne s'entend ;
et l'espoir en des cités qui nous re(a)ssemblent, dans les seules têtes-oiseau.

aller au devant de notre histoire
REVELER
par apposition de signes illuminés cet imaginaire commun, enfoui
projeter enfin aux façades soumises ce "possible ensemble"




 


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rien ne dure sinon les mémoires établies par des directeurs d'un toujours autre siècle
nous avons à nous établir nouvellement
le mouvement de nos pendules et la foi en nos ailes pour seuls repères en nos errances



 


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après l'image

Le soleil descend, ardent, jusqu'au bout de sa course. Les nuages s'effilent aux sommets des collines attendant la fluorescence. Dans les criques, l'ombre des terres s'avance dans l'eau en nappes outremer. Les reliefs entrent dans l'obscur, affirmant la découpe des crêtes. Au bas, la brume confond le dessin de la côte. Lumières et vapeurs d'eau se plaisent à ne jamais laisser au paysage le profit de sa singularité. Une vague aérienne déborde sur un sommet comme figurant à son arrière un lac invisible qui se vide pour envahir en mouvements excessivement ralentis notre partie.

Avec moi, oiseaux et moutons exultent, à moins que quelques mécaniques ne les amènent à tout ce bastringue. En venant ici, l'homme blanc a massacré les forêts. Peut-être sa main s'est elle arrêtée à la révélation de la beauté qu'il détruisait, et ce qui en réchappât suffit à nous combler. Ailleurs, il a commencé son œuvre de bonne heure, s'y acharne encore, éliminant toute trace révélatrice de son triste crime. Ses jardins sont des monstres qu'il visite comme ses vieux à l'hospice.
(Banks Peninsula, New Zealand 11-16 novembre 2003)


 


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je croa, dit la grenouille dans le bénitier


 


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